Echos de la mer


 

        le polyforum  et Cahier de Cinéma Hors Capital(e)


J'ai quitté Marseille sans crier gare (Saint-Charles). C'est à peine si j'ai eu le temps de dire au revoir à certains à mes amis du Polygone étoilé.

L'expérience de la séparation est la seule à même de vérifier la solidité des amitiés, comme les retrouvailles en sont l'emblème. La sensation de l'éloignement, qui est semblable à celle du demi-sommeil, donne corps à tout ce qui menaçait de s'évanouir.

J'écrirai sur les films qui continueront de se faire là-bas. Dont certains viendront peut-être un jour sur un écran des montagnes de mon nouveau pays. J'emploie le mot pays à dessein, comme un vigneron parlerait de terroir pour le raisin dont il tire son vin.

J'ai moi-même un film à finir au niveau de la mer. Il me faudra un jour quitter les pentes du Diois.